
Le Hamas a accusé lundi Israël d’avoir tué 271 Palestiniens depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza le mois dernier.
Dans un communiqué, le mouvement affirme avoir scrupuleusement respecté les termes de l’accord, malgré les violations répétées d’Israël. Il précise avoir remis 20 otages israéliens vivants ainsi que les corps de 24 autres, sur les 28 prévus, et ce malgré les destructions massives, le manque de moyens et la mort de plusieurs membres de la résistance.
déclare le mouvement.
Le Hamas affirme également que 35 Palestiniens, dont des pêcheurs et des civils, ont été arrêtés par l’armée israélienne, 29 étant encore détenus. Il accuse par ailleurs Israël de détruire quotidiennement des habitations dans les zones sous son contrôle à Gaza.
Le communiqué dénonce la fermeture continue du passage de Zikim, principal couloir pour l’aide humanitaire en provenance de Jordanie, ainsi que les restrictions imposées à l’entrée de biens essentiels et d’équipements pour le déblaiement des décombres. Le terminal de Rafah, à la frontière égyptienne, resterait lui aussi fermé dans les deux sens, en violation de l’accord, aggravant la crise humanitaire.
Le Hamas appelle enfin les médiateurs et garants du cessez-le-feu à contraindre Israël à respecter pleinement l’accord, à cesser immédiatement ses attaques et à retirer ses troupes jusqu’à la ligne temporaire convenue.
La première phase de l’accord prévoyait la libération d’otages israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi qu’un plan de reconstruction de Gaza et la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance sans le Hamas.
Depuis octobre 2023, la guerre menée par Israël a fait plus de 69 000 morts et 170 600 blessés dans la bande de Gaza, selon le ministère de la Santé du territoire.









