Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a déclaré, dimanche, qu'il pourrait retarder le lancement prévu d'une attaque au sol contre la ville de Rafah, dans le sud de la Bande de Gaza, si le Hamas "revenait à des conditions raisonnables".
Si le Hamas renonce à ses prétentions délirantes et se retire (...) nous aurons les progrès que nous souhaitons tous.
Le Hamas détiendrait plus de 130 israéliens à la suite de son attaque transfrontalière du 7 octobre.
Un précédent accord, conclu en novembre entre le Hamas et Tel-Aviv, s'était soldé par la libération de 81 prisonniers Israéliens et de 24 étrangers, en échange de 240 prisonniers Palestiniens, dont 71 femmes et 169 enfants.
Israël mène, depuis le 7 octobre, une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza, qui a fait plus de 29 690 morts, provoqué des destructions massives et des pénuries de produits de première nécessité, tandis que près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'attaque du Hamas.
Israël est poursuivi devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour crime de génocide. Un arrêt, rendu en janvier, a enjoint Tel-Aviv de mettre fin aux actes à caractère génocidaire et de prendre des mesures pour garantir l'acheminement de l'aide humanitaire aux civils de la Bande de Gaza.