Crédit Photo : Bashar TALEB / AFP
Des Palestiniens transportent leurs effets personnels alors qu'ils arrivent dans la ville de Gaza pour fuir les quartiers de l'est de la ville suite aux ordres d'évacuation israéliens, le 11 avril 2025. Israël a repris ses frappes intenses sur la bande de Gaza le 18 mars, mettant fin à une trêve avec le mouvement palestinien Hamas négociée par les États-Unis, l'Égypte et le Qatar. Cette trêve, entrée en vigueur le 19 janvier, prévoyait le retour de 33 otages israéliens en échange de la libération d'environ 1 800 détenus palestiniens. Depuis lors, plus de 1 500 personnes ont été tuées, selon le ministère de la santé du territoire palestinien auquel Israël a coupé l'aide plus d'un mois auparavant.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a menacé vendredi de "licencier immédiatement" les militaires ayant signé des pétitions appelant à la fin de la guerre à Gaza en échange de la libération des captifs israéliens détenus dans l'enclave.
Des centaines de soldats et d'officiers de réserve de diverses branches de l'armée israélienne, y compris l'aviation et la marine, ont signé ces derniers jours des lettres demandant un cessez-le-feu en échange du retour des otages israéliens.
Dans un communiqué publié par son bureau, Netanyahu a averti que tout militaire impliqué dans
"l'incitation à la rébellion"
ou refusant de servir serait
"licencié immédiatement."
Netanyahu a accusé les signataires des lettres de
"refuser de servir dans l'armée",
une accusation que les pétitionnaires ont rejetée.
Il a minimisé l'importance de ces messages anti-guerre, suggérant que des lettres similaires avaient été signées à plusieurs reprises par différents groupes au sein de l'armée, tels que les pilotes, les vétérans de la marine et d'autres.
Netanyahu a ajouté que ces lettres n'avaient pas été rédigées par
mais par
"une petite poignée d'éléments marginaux… une minorité bruyante soutenue par des ONG financées de l'étranger dont le seul objectif est de renverser le gouvernement de droite."
L'armée israélienne a relancé son offensive sur Gaza le 18 mars, brisant ainsi le cessez-le-feu et l'accord d'échange de prisonniers du 19 janvier.
Près de 51 000 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, ont été tués à Gaza depuis octobre 2023. La campagne militaire a dévasté l'enclave, la rendant presque inhabitée.
Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, sont recherchés par la Cour pénale internationale pour des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité à Gaza.
Israël fait également face à un procès en génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l'enclave.
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