
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a obtenu sa libération conditionnelle ce 10 novembre 2025, après 20 jours passés à la prison de La Santé. Condamné à cinq ans de détention pour financement illégal de sa campagne de 2007 avec des fonds libyens, il reste sous contrôle judiciaire strict et ne peut quitter la France. Sa libération, saluée par ses proches, relance le débat sur la justice appliquée aux anciens chefs d’État. Son procès en appel, prévu pour 2026, sera un test crucial pour la crédibilité de la justice française.
Dans un tournant judiciaire, Nicolas Sarkozy a quitté la prison de La Santé ce lundi 10 novembre 2025, après vingt jours d’incarcération. La Cour d’appel de Paris a accordé la libération conditionnelle de l’ancien président, condamné pour financement illégal de sa campagne présidentielle de 2007 via des fonds libyens. Âgé de 70 ans, il sera placé sous une surveillance judiciaire stricte jusqu’à son procès en appel prévu en 2026.
Une détention courte mais symbolique
Interdiction de parler à Gérald Darmanin
L’ancien président de la République, condamné le 25 septembre à cinq ans de prison ferme pour association de malfaiteurs dans l’affaire dite du "financement libyen" de sa campagne de 2007, s’était vu ordonner son placement immédiat en détention, une première pour un ex-chef de l’État.
Le parquet général avait requis cette libération sous contrôle judiciaire, dans l’attente de son procès en appel qui doit se tenir courant 2026.










