
Le chancelier allemand Olaf Scholz se rend jeudi en Afrique orientale où il espère nouer des partenariats dans l'énergie propre en particulier avec le Kenya, pays "pionnier" dont 90% des besoins sont couverts par des renouvelables.
Le Kenya, déjà principal partenaire commercial de l'Allemagne en Afrique de l'est, prévoit de couvrir dès 2030 la totalité de ses besoins en énergie par des renouvelables.
Le chancelier social-démocrate, qui sera accompagné d'une délégation d'industriels, doit visiter samedi une centrale géothermique près du lac Naivasha dans la grande vallée du Rift, au pied du volcan Longonot.
Berlin a diversifié à marche forcée ses sources d'approvisionnement en énergie après l'invasion de l'Ukraine il y a plus d'un an, qui s'est traduite par un tarissement des livraisons de gaz russe dont le pays était très dépendant.
L'Allemagne, où le charbon représente encore un tiers de la production électrique, vise par ailleurs la neutralité carbone en 2045.
Le pays a sombré dans une guerre civile en 2020 opposant les troupes du gouvernement d'Abiy Ahmed et les dirigeants de la région septentrionale du Tigré, entrés en rébellion contre le pouvoir fédéral.
A Addis Abeba, le chancelier se rendra aussi au siège de l'Union africaine, qui oeuvre actuellement en tant que médiatrice dans le conflit soudanais.
Ce deuxième voyage d'Olaf Scholz en Afrique depuis sa prise de fonction en décembre 2021 reflète aussi les efforts entrepris par l'Occident pour contrer l'influence russe et chinoise dans la région.










