L’ONU "très préoccupée" par la récente attaque israélienne contre une patrouille de Casques bleus dans le sud du Liban

La rédaction avec
10:1128/10/2025, Salı
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Le général de division Diodato Abagnara, chef de mission et commandant de la force, photographié au quartier général de la FINUL à Naqoura, dans le sud du Liban, le 24 octobre 2025.
Crédit Photo : COURTNEY BONNEAU / MIDDLE EAST IMAGES / AFP
Le général de division Diodato Abagnara, chef de mission et commandant de la force, photographié au quartier général de la FINUL à Naqoura, dans le sud du Liban, le 24 octobre 2025.

L’Organisation des Nations unies (ONU) a condamné lundi les attaques israéliennes visant une patrouille de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (FINUL).

"Nous sommes profondément préoccupés par l’incident survenu dimanche, lorsqu’un drone israélien a lancé une grenade à proximité d’une patrouille de la FINUL, avant qu’un char israélien ne tire sur les Casques bleus à Kafr Kila, dans la zone d’opération de la mission"
, a déclaré le porte-parole de l’ONU Stéphane Dujarric lors d’un point de presse.

Il a précisé qu’aucune victime ni dommage matériel n’avaient été signalés:
"Nos Casques bleus et leurs équipements n’ont pas été touchés."

Dujarric a rappelé qu’un incident similaire s’était produit récemment dans le même secteur, lorsqu’un drone israélien avait survolé de manière agressive une autre patrouille de la FINUL, forçant les soldats de la paix à utiliser des contre-mesures défensives.


"Toute action qui met en danger la sécurité des Casques bleus est inacceptable et doit cesser immédiatement"
, a-t-il insisté.

Selon la FINUL, un drone et des tirs de char israéliens ont effectivement visé une patrouille près de Kfar Kila, dans le sud du Liban, dimanche.

Présente dans la région depuis 1978, la FINUL a vu son mandat renforcé par la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, adoptée après la guerre de 2006 entre Israël et le Hezbollah.


Malgré le cessez-le-feu entré en vigueur en novembre 2024, Israël a poursuivi ses frappes aériennes au Liban, affirmant viser des positions du Hezbollah. L’accord prévoyait pourtant un retrait complet des troupes israéliennes du sud du Liban avant janvier 2025, mais l’armée maintient encore cinq avant-postes le long de la frontière.


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