Des enfants palestiniens font la queue avec leurs récipients vides pour recevoir des repas chauds fournis par des organisations caritatives alors que l'embargo israélien se poursuit dans la Bande de Gaza.
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a déclaré ce mardi que 200 jours après la guerre israélienne contre Gaza, "la moitié de la population de la bande de Gaza souffre de la faim".
Le programme de l'ONU a expliqué dans une brève déclaration sur la plateforme X qu'il fournit
"chaque mois la nourriture dont plus d'un million de personnes ont en désespérément besoin (dans la bande de Gaza) et s'efforce de remettre sur pied des systèmes alimentaires effondrés", tout en affirmant:
Après 200 jours (de guerre israélienne), la moitié de la population de Gaza souffre de la faim.
Israël restreint l'entrée de l'aide à Gaza, ce qui a engendré à des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant et a provoqué une famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées dans l'enclave assiège depuis 17 ans et habitée par environ 2,3 millions de Palestiniens, dont environ deux millions de personnes déplacées à cause de la guerre.
Le PAM a souligné que ce montant d'aide n'est
"qu'une goutte d'eau dans l'océan des besoins, et qu'un cessez-le-feu est nécessaire"
dans l'enclave.
Le 20 avril, le Programme alimentaire mondial a annoncé l'arrivée de seulement 392 camions chargés de nourriture depuis le début du mois, indiquant que ce nombre est
"presque le même qu'en mars, mais la moitié de celui de janvier".
Israël mène une offensive militaire meurtrière contre Gaza, qui a fait plus de 111 000 morts et blessés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus des énormes destructions et la famine qui a coûté la vie à plusieurs enfants et personnes âgées, selon les données palestiniennes et onusiennes.
Israël poursuit sa guerre contre Gaza malgré l'adoption d'une résolution d'un cessez-le-feu immédiat par le Conseil de sécurité de l'ONU et malgré la comparution de l'État hébreu devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des accusations de
"génocide".
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