Crédit photo: INA FASSBENDER / AFP
Une fillette de sept ans, placée début juin sous coma artificiel après avoir été retrouvée inanimée au fond d'une piscine pendant un cours de natation à Paris, est sortie de l'hôpital et "semble avoir surmonté cet accident", a annoncé vendredi à la presse le maire du XIXe arrondissement.
"Ça va beaucoup mieux, nos craintes sont levées, on a eu une très bonne nouvelle cette semaine puisque la fillette semble avoir parfaitement surmonté cet accident"
, a indiqué François Dagnaud, confirmant une information du Parisien.
L'élève de CP, scolarisée dans une école de cet arrondissement du nord-est de la capitale, participait à un cours de natation le 5 juin, dans le cadre scolaire, lorsqu'elle a été
"retrouvée au fond de l'eau"
dans la piscine Georges-Hermant, près des Buttes-Chaumont.
Un encadrant a plongé pour la remonter à la surface et après une réanimation, elle a été transportée à l'hôpital par les sapeurs-pompiers. A l'hôpital Robert-Debré, elle avait été placée en coma artificiel pour faciliter les soins.
"Il y a une enquête en cours sous l'autorité du parquet et une enquête administrative à l'initiative de la ville"
, a précisé vendredi M. Dagnaud.
"D'après ce que je sais, il n'y a pas de négligence qui aurait été constatée. Il y a eu un concours de circonstances, avec une élève qui ne voulait pas rentrer dans l'eau, et pendant quelques secondes les adultes présents se sont concentrés sur cette élève qui refusait de rentrer dans l'eau ou semblait en difficulté"
, a-t-il poursuivi.
"L'enquête devra aussi établir si la fillette ne s'est pas cognée. Ce n'est pas aussi évident que ça à établir et les témoignages des enfants sont fragiles"
, a-t-il ajouté.
Une trentaine d'élèves de CP, soit trois classes dédoublées de cette école, ont été témoins de l'accident et de la réanimation. Selon l'entourage de l'adjoint aux sports Pierre Rabadan, une classe de seconde se trouvait également sur les lieux.
Le jour de l'accident, le maire du XIXe arrondissement avait précisé à l'AFP que l'encadrement était
"bien au-delà de ce que les textes prévoient"
avec, outre les deux maîtres nageurs de la piscine, gérée par un exploitant privé titulaire d'un marché de service public, deux professeurs de sport et deux éducateurs sportifs de la ville de Paris, ainsi que les trois professeurs des écoles.
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