Près de 1 000 Soudanais déplacés en une seule journée dans le Darfour en raison de l’insécurité croissante (OIM)

La rédaction avec
10:173/11/2025, lundi
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Une femme déplacée se repose à Tawila, dans la région occidentale du Darfour ravagée par la guerre, le 28 octobre 2025, après avoir fui El-Fasher suite à la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF).
Crédit Photo : AFP /
Une femme déplacée se repose à Tawila, dans la région occidentale du Darfour ravagée par la guerre, le 28 octobre 2025, après avoir fui El-Fasher suite à la chute de la ville aux mains des Forces de soutien rapide (RSF).

Au moins 970 civils soudanais ont été déplacés en une seule journée d’un village de la localité d’Umm Baru, dans le Nord-Darfour, en raison de la dégradation rapide de la situation sécuritaire, a indiqué dimanche l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).

Dans un communiqué, l’agence des Nations unies a précisé que ses équipes sur le terrain estimaient à 970 le nombre de personnes ayant fui le village de Mizbat, le 1er novembre, à la suite d’une escalade des violences.


Les déplacés se sont réfugiés dans différentes zones d’Umm Baru, où la situation demeure tendue et extrêmement volatile, a ajouté l’OIM.


L’organisation a également mis en garde contre de nouveaux déplacements, alors que l’insécurité persiste dans cette région située à 300 kilomètres au nord-ouest d’El-Fasher, capitale de l’État du Nord-Darfour.


Siège à El-Fasher et massacre


Le 26 octobre, les Forces de soutien rapide (FSR), un groupe paramilitaire, ont pris le contrôle d’El-Fasher et commis des
"massacres"
contre les civils, selon des organisations locales et internationales, avertissant que cette offensive pourrait accélérer la partition géographique du Soudan.

Mercredi, le chef des FSR, Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, a reconnu que des
"violations"
avaient été commises par ses troupes à El-Fasher, affirmant que des comités d’enquête avaient été mis en place.

Depuis le 15 avril 2023, le conflit oppose l’armée soudanaise aux FSR. Malgré de multiples médiations régionales et internationales, aucun accord n’a permis de mettre fin aux combats, qui ont fait au moins 20 000 morts et provoqué le déplacement de plus de 15 millions de personnes, réfugiées ou déplacées internes, selon les Nations unies et des sources locales.


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