Soudan: Les États-Unis condamnent les atrocités à El-Fasher et appellent à des négociations pour mettre fin au conflit

15:322/11/2025, Pazar
MAJ: 2/11/2025, Pazar
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Après la prise de contrôle de la ville de Fashir, chef-lieu de l'État du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, par les Forces de soutien rapide (FSR) le 26 octobre, plus de 62 000 personnes ont été déplacées en raison des combats qui ont éclaté dans la région.
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Après la prise de contrôle de la ville de Fashir, chef-lieu de l'État du Darfour-Nord, dans l'ouest du Soudan, par les Forces de soutien rapide (FSR) le 26 octobre, plus de 62 000 personnes ont été déplacées en raison des combats qui ont éclaté dans la région.

Les États-Unis ont condamné samedi les atrocités de masse commises par les Forces de soutien rapide (FSR) à El-Fasher, dans le Nord-Darfour, appelant toutes les parties au Soudan à "emprunter la voie du dialogue afin de mettre un terme à la souffrance du peuple soudanais".

"Les États-Unis condamnent les atrocités de masse signalées à El-Fasher, dans le Nord-Darfour, commises par les Forces de soutien rapide (RSF)",
a déclaré le département d’État américain sur le réseau social américain X.

Washington s’est également dit
"profondément préoccupé"
par la sécurité des civils pris au piège dans la ville ou fuyant vers les zones voisines alors que les affrontements s’intensifient.

"Les FSR doivent cesser les représailles et les violences à caractère ethnique ; la tragédie d’El-Geneina ne doit pas se reproduire",
a poursuivi le communiqué.

"Il n’existe pas de solution militaire viable, et le soutien militaire extérieur ne fait que prolonger le conflit",
a ajouté le département d’État.

Depuis le 15 avril 2023, l’armée soudanaise et les Forces de soutien rapide s’affrontent dans une guerre que de multiples médiations régionales et internationales n’ont pas réussi à arrêter.
Le conflit a fait environ 20 000 morts et déplacé plus de 15 millions de personnes, selon des rapports de l’ONU et de sources locales.

Samedi matin, l’organisation Médecins sans frontières (MSF) a exprimé son inquiétude quant au sort de milliers de civils pris au piège à El-Fasher après la prise de la ville par les FSR.


MSF a indiqué que ses équipes à Tawila s’étaient préparées à accueillir un afflux massif de déplacés et de blessés à la suite de la chute d’El-Fasher.


Mercredi, le chef des FSR, Mohamed Hamdan Dagalo, dit Hemedti, a reconnu que des
"violations"
avaient été commises par ses forces à El-Fasher, affirmant que des comités d’enquête avaient été mis en place.

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