Les Nations unies ont indiqué, mercredi, que plus d’un million des déplacés étaient affectés depuis deux mois par les récentes attaques de deux groupes armés, ayant coûté la vie à plus de 500 civils dans les territoires de Djugu et Mahagi situés dans la province de l’Ituri, dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC).
Les violences se sont poursuivies au-delà de février. Près de 170 personnes supplémentaires ont été tuées entre le 14 avril et le 12 mai, selon des sources humanitaires et les autorités locales, a indiqué dans une correspondance aux médias, le Bureau de coordination des affaires humanitaires pour les Nations Unies (Ocha).
L’Ituri est secoué par une spirale de violences depuis 2017, due essentiellement aux tensions interethniques entre les Hema et Lendu. Des milices se sont formées autour de ces ethnies dans une province riche en or et en pétrole.
Dans ce vide sécuritaire et conflits persistants, les Forces démocratiques alliées (ADF) accusées d’une vague de massacres de civils dans le territoire voisin de Beni, ont étendu leur champ d’action en Ituri.
Le mouvement est affilié à Daech depuis 2019.