Crédit Photo: Guerchom NDEBO / AFP
Les autorités congolaises ont annoncé, lundi, la mort de dix étudiants ressortissants de la République démocratique du Congo lors d’un raid de l’armée soudanaise contre un campus dans la capitale Khartoum, théâtre d’affrontements entre les forces régulières et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) depuis mi-avril.
Le vice-premier ministre congolais des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, a déclaré à la presse que ces étudiants ont été victimes des frappes
"menées par l'armée régulière sur une zone occupée par des populations civiles et non armées, dont des ressortissants étrangers, ont grièvement blessé d'autres compatriotes".
Le chef de la diplomatie congolaise a convoqué le chargé d’affaires du Soudan lundi à Kinshasa, pour lui exprimer un message de
"tristesse et de protestation du gouvernement"
à l’endroit du Soudan.
Les forces soudanaises ont ciblé la zone
"sachant qu’elle abrite des ressortissants étrangers"
, a-t-il déploré demandant aux autorités soudanaises des
.
Lutundula a demandé à Khartoum de restituer les corps des victimes
"pour que le gouvernement puisse les rapatrier et qu'elles soient inhumées selon nos traditions"
.
Le Soudan est plongé dans une crise politique qui a dégénéré en crise humanitaire depuis la mi-avril après que des combats ont éclaté entre l'armée régulière dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane et les Forces de soutien rapide (FSR) paramilitaires du général Mohamed Hamdane Daglo.
Les combats entre les belligérants depuis 2019 après un coup d’Etat contre le Président Omar El - Bechir ont fait près de 2000 morts, selon les Nations unies.
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