"Nous voulons réduire notre dépendance au pétrole", affirme le ministre de l'Economie et de la Planification d'Arabie saoudite dans un entretien à l'AFP à Davos, où le royaume a envoyé cette année une délégation fournie pour plaider sa cause.
Huit officiels saoudiens ont fait le déplacement en Suisse à l'occasion du rendez-vous annuel des dirigeants politiques et du monde des affaires, soit l'une des plus grosses délégations nationales. Ils ont installé leur camp de base tout près du centre où se déroulent les échanges.
Ryad cherche à ouvrir davantage son économie aux investissements dans d'autres secteurs que le pétrole, traditionnelle vache à lait du régime qui lui a permis en 2022 de dégager son premier excédent budgétaire en neuf ans grâce à la flambée des cours après l'invasion russe en Ukraine.
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Le pays veut aussi imprimer sa marque dans des domaines "qui démarrent de rien" dans le royaume, selon lui, citant le tourisme, la culture, le divertissement et le sport.
L'Arabie saoudite vient de recruter le footballeur portugais Cristiano Ronaldo au sein du club Al-Nassr et pourrait être candidate à l'organisation du Mondial de football 2030. Elle a aussi organisé plusieurs rencontres avec la presse à Davos, visant à faire la promotion de sa candidature à l'Exposition universelle de 2030.
Lors de cette réunion a également été abordée la question de la transition énergétique, l'engagement climatique et la place des femmes, le pays cherchant ainsi à attirer l’œil sur une autre facette du royaume dont l'image est très dégradée par la question des droits humains depuis des années, et encore plus depuis l'assassinat du journaliste Jamal Khashoggi, imputé par les renseignements américains au prince Mohammed ben Salmane, ce que démentent les autorités saoudiennes.