Le Sommet pour la paix en Ukraine, avec 90 pays représentés, se tient en Suisse sans la participation de la Russie et de la Chine, visant un premier pas vers une paix juste.
Le Sommet pour la paix en Ukraine, qui démarre samedi autour du président ukrainien Volodymyr Zelensky et des représentants de quelque 90 pays, affiche des ambitions mesurées en l'absence de la Russie et de la Chine, et se veut un premier pas sur le chemin de la paix.
La réunion, qui se tient dans la station ultra-chic de Bürgenstock, débutera par une séance plénière samedi après-midi, suivie d'un dîner.
Vendredi, le président russe Vladimir Poutine s'est invité avec fracas dans la conversation en exigeant de facto la reddition de l'Ukraine avant tous pourparlers.
M. Zelensky avait alors dénoncé l'"ultimatum" à la "Hitler" du président russe.
Guerre en Ukraine: Ébauche de paix
La vice-présidente américaine Kamala Harris vient, elle, avec une nouvelle aide de plus de 1,5 milliard de dollars, principalement pour le secteur énergétique et pour l'aide humanitaire. Le président Joe Biden a préféré rentrer aux États-Unis après le G7 en Italie.
Le président français Emmanuel Macron participera au sommet samedi aux côtés notamment des autres chefs d'État et de gouvernement du G7 (Allemagne, Canada, Italie, Japon, Royaume-Uni).
Quant à la Chine, elle avait prévenu qu'elle ne participerait pas tant que la Russie ne serait pas du tour de table.
Les dirigeants de l'UE ainsi que les présidents d'Argentine, de Colombie, du Chili, de Finlande et de Pologne seront présents.
Des hésitations
50 milliards de dollars
Volodymyr Zelensky, arrivé dès vendredi soir, vient de passer les dernières semaines à plaider sa cause à travers le monde entier et arrive du sommet du G7 en Italie avec un prêt de 50 milliards de dollars en poche.
Le président ukrainien a aussi signé des accords de sécurité avec les États-Unis et le Japon en marge du G7 après en avoir fait de même avec plusieurs autres alliés ces derniers mois.
Il reçoit de nouveau des armes des États-Unis après de longs mois d'attente qui ont mis l'armée ukrainienne en grande difficulté et Washington, ainsi que d'autres pays alliés, l'ont autorisé - sous conditions - à utiliser leurs armes pour frapper directement en territoire russe.
Un deuxième sommet est envisagé, auquel Kiev espère qu'une délégation russe participera.