Le chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, a appelé lundi à Port-Soudan à "en finir avec la rébellion" des paramilitaires, refusant "les discussions" après plus de quatre mois de guerre sanglante.
Depuis que le chef de facto de l'État est sorti il y a quelques jours du QG de l'armée où il était assiégé depuis le 15 avril par les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo, les rumeurs de négociations entre généraux à l'étranger se multiplient.
Nous nous mobilisons partout pour en finir avec la rébellion (des) mercenaires venus du monde entier.
La guerre a fait près de 5.000 morts, selon l'ONG ACLED. Mais le bilan réel serait bien supérieur car de nombreuses zones du pays sont totalement coupées du monde et les deux camps refusent de communiquer leurs pertes.