Ancien marxiste et désormais orienté vers l'économie de marché, Dissanayake, élu en septembre, s’est imposé sur la promesse de réduire les taxes sur les biens essentiels et de lutter contre la corruption, captant ainsi un soutien populaire massif dans un pays fragilisé par sa plus grave crise économique.
Les résultats font ressortir une opposition divisée, avec le parti du chef de l’opposition Sajith Premadasa n’obtenant que 18 % des voix, et celui de l'ancien président Ranil Wickremesinghe, tombant à 4,5 %.
Les analystes avaient prédit la victoire écrasante de la coalition présidentielle. Selon l'analyste politique Kusal Perera, l’opposition semble affaiblie face à l'élan du NPP.
Le Sri Lanka est toujours sous le choc de la crise de 2022, qui avait précipité la chute de Gotabaya Rajapaksa, l’ancien président, en raison de l’effondrement économique et des manifestations contre les pénuries et l’inflation. Son successeur, Ranil Wickremesinghe, avait signé un accord avec le FMI, qui comprenait des hausses d'impôts et des coupes budgétaires en échange d’une aide de 2,9 milliards de dollars.
Le nouveau président semble vouloir réformer le pays tout en rassurant ses partenaires économiques sur la continuité des politiques de stabilisation.