Syrie: un soldat tué par le groupe terroriste FDS à Alep

La rédaction avec
18:0512/08/2025, Salı
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Les forces de sécurité syriennes restent en retrait alors qu'un convoi des Nations Unies évacuant des familles de Sweida traverse la zone tampon à Busra al-Harir, dans la province de Daraa, au sud de la Syrie, le 22 juillet 2025.
Crédit Photo : Bakr ALKASEM / AFP
Les forces de sécurité syriennes restent en retrait alors qu'un convoi des Nations Unies évacuant des familles de Sweida traverse la zone tampon à Busra al-Harir, dans la province de Daraa, au sud de la Syrie, le 22 juillet 2025.

Un soldat de l’armée syrienne a été tué mardi alors qu’il tentait de repousser une tentative d’infiltration menée par les Forces démocratiques syriennes (FDS), dominées par les YPG/PKK, dans le gouvernorat d’Alep, au nord du pays, selon une annonce du ministère syrien de la Défense.

D’après un communiqué relayé par l’agence officielle SANA,
"deux groupes appartenant aux FDS ont tenté de pénétrer les lignes de défense de l’armée syrienne dans la région de Tel Maaz, à l’est d’Alep, vers 2h35 du matin (heure locale)".

Des affrontements violents ont éclaté à la suite de cette incursion, entraînant la mort d’un soldat syrien. Le ministère a précisé que les unités de l’armée ont réagi conformément aux règles d’engagement, ont repoussé l’attaque et forcé les combattants des FDS à se replier.


Le ministère dénonce une intensification des attaques, signalant que les FDS poursuivent leurs tirs réguliers contre les positions militaires syriennes à Manbij et Deir Hafer. Il accuse également les FDS de fermer de manière ponctuelle certaines routes stratégiques, notamment près du rond-point de Lairamon, dans le nord-ouest d’Alep, en violation des accords conclus avec Damas.

Les autorités appellent les FDS à respecter ces accords, à mettre fin aux incursions, aux bombardements et aux provocations visant aussi bien les militaires que les civils dans la région d’Alep et ses environs. Le ministère prévient que la poursuite de ces actions pourrait entraîner de "nouvelles conséquences".


Pour rappel, un accord signé le 10 mars entre les FDS et le gouvernement syrien prévoyait l’intégration des FDS au sein des institutions officielles, réaffirmant l’unité du territoire syrien et rejetant toute forme de division.


Les FDS sont majoritairement composées de combattants des YPG, considérés comme la branche syrienne du PKK, organisation classée terroriste par la Syrie et plusieurs autres pays.


Depuis la chute du président Bachar al-Assad l’année dernière, après 24 années au pouvoir, Damas a intensifié ses efforts sécuritaires. Assad s’est réfugié en Russie en décembre, mettant ainsi fin au régime baassiste instauré en 1963. Une nouvelle administration transitoire dirigée par le président Ahmed Al-Charaa a été mise en place en janvier.


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