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Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, lors d'une conférence de presse au centre de congrès Lutfi Kırdar, en marge de la 51e session du Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI), à Istanbul, le 22 juin 2025.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré jeudi que Téhéran n’avait pris aucune décision pour entamer de nouvelles négociations nucléaires avec les États-Unis.
Dans une interview diffusée par la télévision d’État, il a expliqué que l’Iran était en pourparlers avec Washington lorsque ce dernier a soutenu une attaque israélienne contre le pays, avant de lancer lui-même des frappes directes sur des installations nucléaires iraniennes.
"Lors des dernières discussions, ils ont tenté de nous faire renoncer à nos droits. Puis la guerre a été imposée et le régime sioniste a été lâché pour nous attaquer"
, a-t-il affirmé.
Selon lui, les États-Unis ont trahi le processus diplomatique, ce qui influencera les choix futurs de l’Iran.
"Malgré cela, la diplomatie continue. Je reste en contact avec plusieurs ministres des Affaires étrangères"
, a-t-il précisé.
Il a par ailleurs rejeté les propos du président américain Donald Trump, qui avait évoqué une possible rencontre avec des responsables iraniens la semaine suivante.
"Aucun arrangement n’est prévu pour une reprise des négociations indirectes avec Washington. Leurs déclarations sont pleines de contradictions"
, a-t-il tranché.
Ces déclarations interviennent dans le contexte d’un conflit armé de 12 jours entre Israël et l’Iran, déclenché le 13 juin par des frappes israéliennes sur des sites militaires, nucléaires et civils en Iran, ayant fait 606 morts et plus de 5 300 blessés selon les autorités iraniennes.
En riposte, l’Iran a bombardé des cibles israéliennes, faisant au moins 29 morts et plus de 3 400 blessés, d’après les données de l’Université hébraïque de Jérusalem. Un cessez-le-feu, négocié avec l’appui des États-Unis, est entré en vigueur le 24 juin.
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