Trêve à Gaza: le Hamas rencontre des médiateurs à Doha

La rédaction
10:5612/09/2024, jeudi
AFP
Le membre du Conseil législatif Palestinien, Khalil Al-Hayya.
Crédit Photo : AA / Archive
Le membre du Conseil législatif Palestinien, Khalil Al-Hayya.

Une délégation du Hamas a rencontré des médiateurs qataris et égyptiens à Doha mercredi pour discuter d'une trêve à Gaza et d'un éventuel échange d'otages et de prisonniers, a déclaré le groupe dans un communiqué.

Le Hamas a indiqué que son principal négociateur, Khalil Al-Hayya, avait rencontré le Premier ministre du Qatar, Cheikh Mohammed bin Abdulrahman Al-Thani, et le chef des services de renseignement égyptiens, Abbas Kamel.


Le groupe palestinien a déclaré qu'ils avaient discuté des
"développements concernant la cause palestinienne et l'agression sur la Bande de Gaza"
, sans indiquer si les pourparlers avaient abouti à une percée.

Dans sa déclaration, le Hamas a réaffirmé qu'il était
"prêt à mettre en œuvre immédiatement l'accord de cessez-le-feu fondé sur la déclaration du Président Biden."

Les récents cycles de médiation organisés à Doha et au Caire se sont appuyés sur un cadre défini en mai par le Président américain Joe Biden et sur une
"proposition de transition"
présentée aux parties en août.

Le Hamas a également réitéré sa demande de retrait d'Israël de
"tous les territoires de Gaza"
. Le groupe a également affirmé qu'il n'avait pas posé d'autres exigences aux négociateurs et qu'il
"rejetait toute nouvelle condition à cet accord de la part de quelque partie que ce soit".

Des mois de négociations en coulisses sous la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis n'ont pas permis de mettre un terme aux combats entre le Hamas et Israël, à l'exception d'une trêve d'une semaine débutée fin novembre.

Depuis la fin du mois d'août, la perspective d'un accord sur la base du plan en trois étapes proposé fin mai par le Président américain Joe Biden, et soutenu en juin par une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU, s'éloigne à mesure que le Hamas et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, s'accusent d'entraver ces négociations indirectes.


La pression en faveur d'un accord s'est intensifiée après que les autorités israéliennes ont annoncé la mort de six otages début septembre, lorsque leurs corps ont été retrouvés dans un tunnel de Gaza.


Mais face aux appels extérieurs en faveur d'un accord, Israël a publiquement indiqué qu'il renforçait leurs positions de négociation.


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