Volker Türk "très troublé" par les plans israéliens de déplacement des Palestiniens de la Bande de Gaza

16:324/01/2024, Perşembe
MAJ: 4/01/2024, Perşembe
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Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Volker Türk.
Crédit Photo : AA (archive) /
Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme, Volker Türk.

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux Droits de l'Homme s'est déclaré, jeudi, "très troublé" par les plans du gouvernement israélien visant au déplacement en masse des Palestiniens de la Bande de Gaza.

"Très troublé par les déclarations de hauts responsables israéliens sur les plans de déplacement des civils de #Gaza vers des pays tiers",
a déclaré Volker Türk dans un message partagé par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'Homme (HCDH) sur le site de l'ONU.

Soulignant que 85 % de la population de Gaza est déjà déplacée à l'intérieur du territoire palestinien assiégé, Volker Türk a déclaré:
"Ils ont le droit de retourner chez eux".

"Le droit international interdit le déplacement forcé de personnes protégées à l'intérieur d'un territoire occupé ou leur déportation hors de ce territoire",
a-t-il averti.

Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir et le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, ont exprimé leur soutien à la
"migration volontaire"
des Palestiniens de la Bande de Gaza, exhortant d'autres pays à les accueillir.

Les déclarations de Ben-Gvir et Smotrich ont été condamnées au niveau international, notamment par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France.


Israël mène une offensive contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas.

Selon les autorités sanitaires de Gaza, au moins 22 313 Palestiniens ont été tués et 57 296 autres blessés depuis lors, tandis que près de 1 200 Israéliens auraient été tués lors de l'incursion du Hamas, selon les autorités de Tel-Aviv.


Les attaques israéliennes ont laissé Gaza en ruine: 60 % des infrastructures de l'enclave ont été endommagées ou détruites et près de 2 millions de résidents ont été déplacés en raison d'une grave pénurie de nourriture, d'eau potable et de médicaments.


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