La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre. Crédit photo: Drew Angerer / GETTY IMAGES AMÉRIQUE DU NORD / Getty Images /AFP
Les Etats-Unis ont réitéré, mercredi, leur condamnation des affrontements en cours au Soudan, signalant un lourd bilan de victimes.
La porte-parole de la Maison Blanche, Karine Jean-Pierre, a déclaré aux journalistes que les actions des chefs militaires soudanais
"ont causé un nombre élevé de morts et ont sapé les appels légitimes des soudanais à une transition démocratique pacifique"
.
Dans ce contexte, la porte-parole de la Maison Blanche a réitéré l'appel de son pays à établir une trêve
au Soudan.
Plus tôt dans la journée, un certain nombre de missions diplomatiques au Soudan, dont celle des États-Unis, ont publié un communiqué conjoint condamnant la poursuite des affrontements entre l'armée et les Forces de soutien rapide (FSR).
Les ambassades ont confirmé que
"les actions des chefs militaires soudanais ont mis en danger d'innombrables personnes"
.
La même source a révélé que
"plus de 270 civils ont été tués dans les combats en cours, depuis samedi, entre l'armée et les Forces de soutien rapide"
.
Dans leur communiqué, les ambassades ont averti que ce bilan risque de s'alourdir, soulignant la nécessité
''de mettre fin aux hostilités immédiatement et sans condition"
.
Pour le cinquième jour consécutif, le Soudan est le théâtre d'affrontements entre les deux parties à Khartoum et dans plusieurs autres villes dans le pays.
Les deux belligérants s'accusent mutuellement d'avoir attaqué le quartier général de l'autre. L'armée régulière avait qualifié les Forces de soutien rapide de
.
En 2013, les Forces de soutien rapide ont été formés pour soutenir les forces gouvernementales dans leur lutte contre les mouvements rebelles armés dans la région du Darfour (ouest), puis ont assumé d'autres tâches, notamment la lutte contre la migration irrégulière aux frontières et le maintien de la sécurité.
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