Zelensky arrive à Djeddah pour assister au sommet arabe

15:2719/05/2023, Cuma
MAJ: 20/05/2023, Cumartesi
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L'émir adjoint de La Mecque, le prince Badr bin Sultan bin Abdulaziz (à droite), accueillant le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à gauche) à Djeddah, où il est arrivé le 19 mai 2023 pour participer au sommet de la Ligue arabe. Crédit Photo: SPA / AFP
L'émir adjoint de La Mecque, le prince Badr bin Sultan bin Abdulaziz (à droite), accueillant le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à gauche) à Djeddah, où il est arrivé le 19 mai 2023 pour participer au sommet de la Ligue arabe. Crédit Photo: SPA / AFP

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé, vendredi, à Djeddah, dans l'ouest de l'Arabie saoudite, pour participer au sommet arabe tenu dans la ville.

C'est ce qui a été rapporté par la chaîne d'information officielle saoudienne, lors de la première visite du président ukrainien dans un pays arabe, depuis le début de la crise russo-ukrainienne en février 2022.


La chaîne a rapporté l'arrivée de Zelensky dans le Royaume pour assister au 32e sommet arabe à Djeddah, sans fournir de plus amples détails.

Le sommet arabe débute sous peu à Djeddah, avec une participation de haut niveau et sans précédent de dirigeants arabes, et du chef du régime syrien, Bachar al-Assad, pour la première fois, après une absence aux sommets précédents depuis 2011, suite à la suspension du siège de Damas dans la Ligue arabe en raison de la répression des protestations populaires.


On s'attend à ce que le sommet arabe aborde de nombreuses questions, notamment la cause palestinienne et la crise russo-ukrainienne, dans laquelle l'Arabie saoudite a joué plus d'une fois un rôle de médiateur.

Le 24 février dernier, la Russie a lancé une guerre en Ukraine, qui a suscité de vives réactions internationales et l'imposition de sanctions économiques et financières
"sévères"
contre Moscou.

Pour mettre fin à la guerre, la Russie exige que l'Ukraine renonce à toute velléité de rejoindre des entités militaires et maintienne une totale neutralité, ce que Kiev considère comme une
"ingérence dans sa souveraineté".

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