L'activité a reculé en septembre dans les deux principales économies de la zone euro, la France et l'Allemagne. Pour les 20 pays partageant la monnaie unique, le repli de l'indice est le plus fort depuis quinze mois, souligne l'économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global.
L'activité du secteur privé s'est contractée en septembre dans la zone euro pour la première fois depuis sept mois, plombée par la fin de l'effet Jeux olympiques en France, selon l'indice PMI Flash publié lundi par S&P Global.
L'indice, calculé sur la base de sondages d'entreprises, est tombé à 48,9, après 51 en août. Il se situe sous la barre de 50, ce qui est synonyme d'un recul de l'activité.
L'activité a reculé en septembre dans les deux principales économies de la zone euro, la France et l'Allemagne.
Pour les 20 pays partageant la monnaie unique, le repli de l'indice est le plus fort depuis quinze mois, souligne Cyrus de la Rubia, économiste pour la Hamburg Commercial Bank (HCOB), partenaire de S&P Global.
Cette tendance reflète, selon lui,
"la fin de l'embellie observée en France au cours de l'été 2024 grâce aux Jeux olympiques de Paris"
.
"L'affaiblissement de la conjoncture dans la deuxième puissance économique de la région a fait chuter l'indice (de la zone euro) sous le seuil d'expansion"
, explique-t-il.
Et aucune amélioration n'est en vue. M. de la Rubia prédit:
Les fortes baisses du volume global des nouvelles affaires et du volume des affaires en cours observées au cours du mois préfigurent de nouveaux ralentissements économiques dans les prochains mois.
Les indices PMI
"suggèrent que l'Allemagne s'enfonce davantage dans la récession" et souffre d'un "profond ralentissement de l'industrie manufacturière",
a commenté Andrew Kenningham pour Capital Economics.
"Le seul élément positif est que les pressions sur les prix s'atténuent"
sous l'effet d'une conjoncture déprimée, a-t-il ajouté, y voyant une
"évolution rassurante"
pour la Banque centrale européenne (BCE). Cette accalmie sur les prix
"augmentera peut-être la probabilité"
d'une nouvelle baisse de taux d'intérêt en octobre, après celle de septembre, selon l'expert.
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