
Santé publique France a signalé un phénomène sans précédent : huit cas autochtones de chikungunya ont été enregistrés en France métropolitaine, avec des premiers symptômes apparus entre le 27 mai et le 19 juin, soit les cas les plus précoces jamais identifiés dans l’Hexagone, selon le bilan hebdomadaire de l’agence relayé mardi par plusieurs médias locaux.
Le chikungunya, maladie virale transmise par le moustique-tigre (Aedes albopictus), progresse donc plus tôt et plus intensément que les années précédentes, une situation jugée préoccupante par les autorités sanitaires.
Des cas autochtones liés à l’épidémie en cours à La Réunion
Parmi les huit cas autochtones – c’est-à-dire contractés en métropole et non importés d’une autre région – les patients sont répartis dans six zones du sud de la France : l’Hérault, le Var, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard et la Corse.
Une menace amplifiée par les chaleurs estivales et le changement climatique
À La Réunion, l’épidémie montre des signes de ralentissement avec l’arrivée de l’hiver austral. En revanche, à Mayotte, une autre épidémie de chikungunya est en cours, bien que son ampleur exacte reste difficile à évaluer, les autorités estimant que le nombre réel de cas dépasse largement les déclarations officielles, selon Le Monde.