Un "engagement en matière de climatisation" qui sera dévoilé lors du sommet COP28 le mois prochain obligera les pays signataires à réduire les émissions liées à l'utilisation de climatiseurs de 68% d'ici 2050, selon un projet de texte consulté vendredi par l'AFP.
Cependant, on ne sait pas combien de pays adhéreront à cet engagement, ni si des poids lourds tels que la Chine et l'Inde, où la demande en matière d'air conditionné croît rapidement, y participeront.
Ils contribuent aux émissions en raison de l'électricité nécessaire pour alimenter les technologies telles que les climatiseurs et les ventilateurs, et parce que la climatisation et la réfrigération dépendent généralement d'hydrofluorocarbures.
Ce sont des polluants de courte durée mais puissants qui peuvent avoir des effets de réchauffement climatique plus importants que le dioxyde de carbone.
Il reconnaît le nombre croissant de décès liés à la chaleur dans le monde et le fait que près de trois milliards de personnes disposent actuellement d'options de climatisation inefficaces.
Mais il suggère que l'accès peut être élargi tout en réduisant les émissions du secteur grâce à des outils tels que des climatiseurs plus efficaces, des immeubles utilisant la climatisation passive et une réduction des hydrofluorocarbures les plus puissants.
Les négociateurs se réuniront à Dubaï à partir du 30 novembre pour des tractations sur le climat qui devraient se concentrer sur l'avenir des combustibles fossiles, un appel à une utilisation accrue des énergies renouvelables et le financement de l'adaptation et de la transition dans les régions en développement.