
La France devra répondre devant un organe de contrôle de l’ONU à propos de l’absence de débat public autour des Jeux olympiques d’hiver 2030. Mercredi, la Commission économique pour l’Europe des Nations unies (CEE-ONU) a jugé recevables deux requêtes déposées par un collectif de citoyens, d’élus et d’associations. Cette étape marque le lancement d’une procédure inédite dans l’histoire olympique, centrée sur la question de la "démocratie environnementale".
L’ONU ouvre une procédure inédite sur les JO 2030
La procédure relève du Comité d’examen du respect de la Convention d’Aarhus, un traité signé en 1998 et ratifié par la France en 2002. Il garantit l’information et la participation du public aux décisions environnementales.
Une contestation centrée sur l’absence de participation citoyenne
La France avait obtenu l’organisation des Jeux face à la Suède et à la Suisse.
Le comité d’organisation répond et défend sa méthode
Le Cojop estime que l’instruction permettra de démontrer que "l’ensemble des obligations légales de concertation ont bien été remplies". La même source insiste : "Ce projet vient du territoire, porté depuis l’origine par des institutions démocratiques représentatives des populations."
La décision finale du comité d’Aarhus dépendra désormais de la réponse française. L’instance pourra ensuite déterminer si la France a manqué à ses obligations environnementales et proposer des mesures correctives le cas échéant.










