
Le Gouvernement français met en garde les réseaux sociaux, des sanctions à venir en l'absence de modération efficace.
Le gouvernement français menace d’imposer des sanctions aux réseaux sociaux s’ils ne fournissent pas d’ici la mi-juillet des explications claires sur leurs mécanismes de modération des contenus haineux, a déclaré mardi la ministre de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, Aurore Bergé.
Intervenant sur
"francinfo"
après une réunion tenue la veille avec les représentants de plusieurs grandes plateformes, la ministre a souligné l’urgence d’agir:
Le temps de l’irresponsabilité des plateformes et réseaux sociaux est fini.
Contenus haineux : une responsabilité désormais assumée
Contenus haineux : une responsabilité désormais assumée
Aurore Bergé a rappelé que la législation française a évolué, mettant fin au statut de "simples hébergeurs techniques" des plateformes:
Désormais, ils sont responsables des contenus.
Elle déplore une modération jugée
"défectueuse"
, pointant du doigt la présence massive de comptes diffusant :
- Racisme
- Anti RELIGION
- Cyberharcèlement, notamment à l’encontre des femmes, enfants et adolescents
Une exigence de transparence
Une exigence de transparence
La ministre a interrogé les plateformes lors de la réunion du 2 juin sur leur politique de bannissement:
Au bout de combien d’infractions les utilisateurs sont-ils exclus ?
Selon elle, les réponses ont été évasives ou inexistantes, obligeant les représentants à
"consulter en interne"
. Elle a critiqué le manque d’uniformité et de clarté, alors même que la loi impose une communication transparente.
Une pression croissante du gouvernement
Une pression croissante du gouvernement
Parmi les plateformes convoquées figuraient Meta, Snapchat, TikTok, Twitch, YouTube et X (ex-Twitter).
"Soit ces plateformes font le ménage, vite et durablement, soit la loi se rappellera à elles et des sanctions seront prises"
, a averti Aurore Bergé.
Elle a comparé les réseaux sociaux à des médias traditionnels:
"Sur un plateau télé, si un invité tient des propos haineux et que l’émission ne réagit pas, la chaîne est responsable. Il doit en être de même pour les plateformes."
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