
Le directeur de Google DeepMind, Demis Hassabis, a exprimé lundi ses inquiétudes face à l'absence de coopération internationale en matière de régulation de l’intelligence artificielle (IA), une tâche qu’il juge "difficile" à concrétiser "dans le contexte géopolitique actuel".
Une technologie sans frontières, une régulation fragmentée
Alors que l’IA est en pleine expansion dans tous les secteurs, ses usages posent des défis éthiques majeurs, qu’il s’agisse de désinformation, de transformation du marché de l’emploi ou encore de perte de contrôle technologique. Or, aucun consensus global n’émerge sur sa régulation, notamment à cause des intérêts commerciaux divergents.
Le sommet de Paris: une avancée limitée
Mais les États-Unis, dominateurs dans ce secteur, ont refusé de signer cet appel, préférant limiter la régulation afin de préserver leur avantage concurrentiel. Le Royaume-Uni a adopté une position similaire.