La Chine teste avec succès son nouveau vaisseau spatial habité Mengzhou dans le cadre de son programme lunaire

16:1617/06/2025, Salı
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Le pays accélère ses ambitions spatiales avec un essai critique du système d’évacuation à zéro altitude, une première depuis 27 ans.
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Le pays accélère ses ambitions spatiales avec un essai critique du système d’évacuation à zéro altitude, une première depuis 27 ans.

La Chine a annoncé mardi avoir réussi un test de vol d’éjection à zéro altitude de son nouveau vaisseau spatial habité Mengzhou, franchissant ainsi une étape clé dans son programme d’exploration lunaire avec équipage, selon les médias d’État.

Ce test, le second du genre, intervient 27 ans après celui effectué pour la capsule Shenzhou en 1998. Il marque une avancée stratégique vers l’envoi d’astronautes chinois sur la Lune.


En avril dernier, la Chine avait lancé avec succès la mission Shenzhou-20, emportant trois astronautes à bord.


Des satellites pour surveiller la Terre et transmettre des données à des vitesses record


Quelques jours avant ce test, Pékin avait lancé samedi le satellite Zhangheng 1-02, dédié à la surveillance électromagnétique, depuis le centre spatial de Jiuquan, dans le nord-ouest du pays. Transporté par une fusée Longue Marche-2D, l’engin est conçu pour améliorer les capacités de surveillance intégrée espace-air-sol des catastrophes naturelles majeures.


Il s'agit du premier satellite opérationnel chinois destiné à l'exploration des champs physiques terrestres, dans le cadre de son plan d’infrastructure spatiale civile à moyen et long terme. Doté d’une durée de vie de six ans, il emporte neuf charges utiles, dont un détecteur de champ électrique codéveloppé avec l’Italie et un détecteur de particules à haute énergie conçu par des scientifiques italiens.

Par ailleurs, des chercheurs chinois ont testé un satellite capable de transférer des données à une vitesse de 1 Gbps grâce à un laser de seulement 2 watts, depuis une orbite de 36 000 km. Une vitesse cinq fois supérieure à celle du réseau Starlink d’Elon Musk, selon le South China Morning Post.


Starlink, filiale de SpaceX, utilise une constellation de satellites en orbite basse pour fournir une connectivité internet dans les zones reculées ou mal desservies.

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