Le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez a participé à la 15e Convention nationale du Crif, réaffirmant le soutien du gouvernement à la communauté juive en France. Il a rappelé avoir déjà passé le dimanche précédent auprès du Consistoire, soulignant la continuité de cet engagement. Cette présence répétée alimente néanmoins un débat sur la neutralité de l’État, plusieurs voix évoquant un "deux poids, deux mesures" dans le traitement réservé aux différentes communautés religieuses du pays.
Le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, a participé à la 15e Convention nationale du Crif à Paris, où il a réaffirmé le soutien constant du gouvernement à la communauté juive en France. Cette présence officielle intervient dans un climat politique marqué par des critiques récurrentes autour de la gestion des relations entre l’État et les différentes composantes religieuses du pays.
Dans son allocution, le ministre a rappelé sa forte implication auprès des institutions juives. "C’est le deuxième dimanche consécutif que je passe en compagnie de la communauté juive", a-t-il déclaré, évoquant sa participation la semaine précédente à l’assemblée générale du Consistoire. Cette continuité, présentée comme un geste d’engagement, nourrit cependant un débat sensible.
Nuñez a qualifié sa participation à l’événement de "signe du soutien de l’État à la communauté" juive. Une formulation qui suscite de nouvelles interrogations sur la neutralité institutionnelle, certains observateurs dénonçant un "deux poids, deux mesures" dans la manière dont les pouvoirs publics traitent les différentes communautés religieuses, notamment musulmane.
Alors que les tensions politiques et sociales autour des questions identitaires demeurent vives, cette séquence relance les discussions sur l’équilibre républicain, la représentativité et l’impartialité de l’État dans son rapport aux cultes.
