Lors d'un discours prononcé ce dimanche à Rize, au nord-est de la Türkiye, le président turc Recep Tayyip Erdogan a vivement critiqué la politique israélienne à Gaza et averti Israël de conséquences similaires à celles observées au Karabakh et en Libye.
Le président turc fait références aux opérations militaires de l'armée turque menées en 2020 en Libye et en Azerbaïdjan, sous-entendant une intervention militaire en Israël.
La réponse du ministre israélien des Affaires étrangères
Katz a évoqué, dans un message sur les réseaux sociaux, Saddam Hussein, qui avait menacé Israël par le passé et qui avait été renversé et exécuté par les États-Unis lors de l'invasion de l'Irak en 2003.
Çelik a répondu aux commentaires de Katz sur la plateforme X, soulignant que les attaques contre le président Erdoğan sont le fait de ceux qui s'opposent aux valeurs humaines et à la conscience.
"Tout comme Hitler a pris fin, Netanyahou prendra fin"
De nombreux membres du gouvernement ont également réagi aux propos de Katz.
La ministre de la Famille et des Services sociaux, Mahinur Özdemir Göktaş, a affirmé que les déclarations irrespectueuses ne pourraient jamais faire taire la voix forte et juste du président Erdogan.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a condamné les attaques de Katz contre Erdogan, affirmant que ceux qui bombardent les hôpitaux, les camps civils, les mosquées et les écoles en Palestine ne pourront jamais être pardonnés.
Le vice-président, Cevdet Yılmaz, a réitéré que les propos de Katz sont sans valeur et que la Türkiye continuera de défendre la justice et la paix régionale et mondiale.
Le ministère des Affaires étrangères a également publié une déclaration affirmant que le sort de Netanyahu sera le même que celui de Hitler.
Le ministre des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a souligné qu'Erdogan est la voix de la conscience humaine et que les tentatives de faire taire cette voix sont vouées à l'échec.
Cette passe d'arme marque une nouvelle étape dans la détérioration des relations entre la Türkiye et Israël. Les tensions entre les deux pays, déjà exacerbées par les conflits régionaux et les différends politiques, semblent atteindre un nouveau sommet.