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Le président turc Recep Tayyip Erdogan prend la parole lors d’une rencontre avec le président américain Donald Trump dans le Bureau ovale de la Maison Blanche, le 25 septembre 2025 à Washington, D.C.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé mercredi, lors de l’ouverture de la nouvelle année législative du parlement, que la responsabilité de garantir aux Palestiniens une paix durable incombe d’abord au monde islamique, puis à la communauté internationale.
Il a rappelé que le parlement turc avait
“réussi l’épreuve de Gaza avec fierté”
, agissant
“dans la dignité de notre histoire et de notre identité nationale”
. Selon lui, la réponse la plus forte aux actions d’Israël est venue de l’Assemblée, qui illustre la fermeté de la position turque face à la crise humanitaire.
Erdogan a réitéré l’engagement de la Türkiye à lutter jusqu’à la création d’un État palestinien souverain, avec Jérusalem-Est pour capitale, sur les frontières de 1967. Ses propos interviennent quelques jours après l’annonce par le président américain Donald Trump d’un plan en 20 points visant à mettre fin à la guerre à Gaza.
Celui-ci prévoit notamment un échange de prisonniers, le désarmement total du Hamas, un retrait progressif de l’armée israélienne et la mise en place d’un comité palestinien technocratique et apolitique chargé de gérer l’enclave. Le plan évoque également une perspective d’autodétermination et de création d’un État palestinien, mais sans garantie.
Sur Gaza, Erdogan a dénoncé
“le sang, les larmes et les destructions”
qui s’y accumulent, appelant à un arrêt immédiat des violences. Il a assuré que la position ferme de la Türkiye ferait du pays
“un phare moral de son époque”
. Il a salué le courage des Palestiniens, réaffirmant que la Türkiye n’a jamais abandonné
“les fils de Gaza qui résistent héroïquement aux forces d’occupation”.
Il a également promis de défendre les droits des Palestiniens et de Jérusalem
“jusqu’au dernier souffle”
, exprimant l’espoir de voir un jour
“la paix, la sérénité et la sécurité régner du fleuve à la mer”.
Abordant la situation syrienne, Erdogan a rappelé son attachement à l’intégrité territoriale du pays et sa ferme opposition à toute tentative de division. Il a averti qu’en cas d’échec diplomatique, la Türkiye empêcherait toute répétition des drames du passé.
Pour mémoire, après près de 25 ans au pouvoir, le président syrien Bachar al-Assad a fui en Russie en décembre dernier, mettant fin au régime baassiste. Une administration de transition dirigée par Ahmad al-Charaa a été instaurée en janvier.
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