"Il n'existe pas de problème entre la Türkiye et la Grèce qui ne puisse être résolu", a déclaré le Président turc, Recep Tayyip Erdogan.
En visite officielle en Grèce, le chef de l'État turc animait, jeudi à Athènes, une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre grec, Kyriakos Mitsotakis.
Nous avons demandé à nos ministres des Affaires étrangères d'examiner les dossiers en cours.
De plus, il a ajouté:
Nous souhaitons renforcer nos relations dans les domaines du tourisme et de la culture.
Les discussions ont également porté sur les moyens de renforcement de la coopération dans la lutte contre le terrorisme, a expliqué Erdogan, qui s'est félicité de la fermeture du tristement célèbre camp de Lavrio, près d'Athènes, longtemps utilisée par les terroristes du groupe PKK. Le Président turc a insisté:
J'ai souligné la nécessité de veiller à empêcher la création de camps similaires en Grèce, qui abritent des terroristes.
Il a dit exprimer l'espoir de voir la situation de la minorité turque s'améliorer dans la région de la Thrace occidentale, conformément au droit international.
Les attaques israéliennes contre Gaza
Outre les relations bilatérales, Recep Tayyip Erdogan et Kyriakos Mitsotakis ont également discuté des développements régionaux et mondiaux. Par ailleurs Erdogan a regretté:
La punition massive de la population de Gaza et le massacre de 17 000 civils palestiniens innocents heurtent les consciences.
Il a réitéré son appel à l'action de la communauté internationale face aux violations des droits de l'homme et aux crimes de guerre en cours.
Il a ajouté que les récents développements soulignent une fois de plus le caractère inévitable de la création d'un État palestinien indépendant, souverain et territorialement intégré, sur la base des frontières de 1967. Enfin il conclu:
La Türkiye est prête à assumer la responsabilité de garant pour la mise en œuvre d'une paix juste.