
Le gouvernement turc finaliserait les préparatifs pour déployer au moins 2000 soldats à Gaza dans une mission de maintien de la paix internationale. Cette brigade, composée de militaires expérimentés provenant de différentes branches, s’inscrit dans le plan de paix négocié par Donald Trump. Cependant, Israël s’oppose fermement à cette présence turque sur le terrain, tandis que Washington hésite encore. Ankara conditionne sa participation à l’obtention d’un mandat clair de l’ONU, refusant toute mission de désarmement forcé du Hamas, privilégiant plutôt le contrôle frontalier et la reconstruction.
La Türkiye se prépare à déployer des troupes à Gaza
Le gouvernement turc avance discrètement ses pions au Proche-Orient. Selon Middle East Eye, Ankara finalise actuellement les préparatifs pour déployer une brigade militaire d’au moins 2000 soldats à Gaza. Cette force ferait partie d’une mission internationale de stabilisation dans l’enclave palestinienne, conformément au plan de paix orchestré par le président américain Donald Trump.
Une brigade d’élite en cours de constitution
Les autorités turques ont commencé à recruter du personnel militaire à travers tout le pays ces dernières semaines. La brigade prévue comprendrait des soldats issus de multiples branches de l’armée, tous dotés d’une expérience préalable en opérations de maintien de la paix et en zones de conflit. Près d’un millier de militaires des forces terrestres se sont déjà portés volontaires pour rejoindre cette mission, selon les officiels turcs interrogés.
Le contingent devrait également inclure des unités spécialisées en génie militaire, logistique et déminage. L’inclusion éventuelle d’unités navales reste en discussion, les autorités turques envisageant cette opération comme une force d’intervention conjointe impliquant plusieurs nations partenaires.
Israël oppose son veto
Selon des sources turques, cette réticence s’expliquerait par le refus israélien d’accepter qu’un allié puissant de l’OTAN opère sous mandat onusien dans l’enclave.
Le plan Trump : un mandat controversé
La Türkiye insiste pour que la mission se concentre sur le contrôle frontalier et la reconstruction, non sur des opérations coercitives.
Les conditions turques: un mandat clair de l'ONU
Les responsables sécuritaires turcs argumentent que la participation d’Ankara contribuerait à stabiliser Gaza et à prévenir de futures escalades.
Un enjeu géopolitique majeur
L’Égypte partage les préoccupations turques concernant tout langage qui pourrait entraîner leurs forces dans une confrontation directe avec le Hamas. Les deux pays rejettent fermement cette perspective et plaident pour une approche centrée sur l’aide humanitaire et la reconstruction.
Le Washington Post a rapporté qu’un nouveau centre de coordination dirigé par l’armée américaine, chargé de mettre en œuvre le plan de paix de Trump pour Gaza, a remplacé Israël en tant qu’autorité principale supervisant l’aide humanitaire vers l’enclave.
Vers une décision imminente
La participation turque à cette mission internationale représente un test majeur pour la diplomatie régionale et pourrait redéfinir les équilibres de pouvoir au Proche-Orient pour les années à venir.











