Le 4 novembre à New York, le candidat atypique du Parti démocrate, Zohran Mamdani , a remporté les élections municipales avec une avance confortable. Sa victoire a provoqué un choc aussi bien chez les démocrates centristes que dans le camp républicain. Mais c’est surtout le lobby israélien qui a été profondément ébranlé. Malgré les sommes colossales versées par les milliardaires sionistes pour soutenir la campagne d’ Andrew Cuomo, , farouche défenseur d’Israël, Mamdani est parvenu à s’imposer. Une
Le 4 novembre à New York, le candidat atypique du Parti démocrate,
, a remporté les élections municipales avec une avance confortable. Sa victoire a provoqué un choc aussi bien chez les démocrates centristes que dans le camp républicain. Mais c’est surtout le
qui a été profondément ébranlé.
Malgré les sommes colossales versées par les milliardaires sionistes pour soutenir la campagne d’
, farouche défenseur d’Israël, Mamdani est parvenu à s’imposer.
Une campagne marquée par la panique du lobby pro-israélien
Le lobby israélien a tenté de discréditer Mamdani en le qualifiant d’"extrémiste de gauche",
et de
", espérant ainsi pousser les électeurs à voter pour Cuomo. Même Donald Trump a apporté un soutien implicite à ce dernier, préférant un démocrate pro-israélien à son propre candidat républicain,
, qui a pourtant refusé de se retirer de la course.
Mais les résultats ont montré que Cuomo n’avait aucune chance de l’emporter.
Bien qu’il ait perdu les primaires démocrates, Cuomo s’était présenté comme candidat indépendant sous la pression du lobby israélien. L’objectif des milliardaires sionistes était de diviser le vote démocrate tout en attirant une partie des électeurs républicains vers Cuomo.
Lors des municipales de 2021, Sliwa avait obtenu 28 % des voix à New York, bastion démocrate. Cette fois, son score est tombé à environ 7 %. En 2024, Trump avait recueilli 30 % des voix dans la ville. Mais lors de ce scrutin, la majorité des électeurs républicains ont clairement transféré leurs voix vers Cuomo. Ce soutien n’a pas suffi :
Mamdani a remporté l’élection avec une avance de dix points.
Une coalition d’influence mise en échec
Les milieux d’affaires des deux partis, les néoconservateurs et les milliardaires sionistes se sont mobilisés derrière Cuomo. Parmi eux figuraient
Michael Bloomberg, Joe Gebbia, Bill Ackman, Ronald Lauder (président du Congrès juif mondial) et Barry Diller,
cofondateur de Fox News. Des médias tels que le
, le
et le
ont également soutenu la coalition anti-Mamdani.
Le milliardaire trumpiste
avait déclaré dès le 26 juin sur
qu’il financerait personnellement un candidat centriste capable de battre Mamdani. Il affirmait que la victoire de ce dernier rendrait New York
et pousserait les grandes entreprises à fuir la ville. Selon lui,
"des centaines de millions de dollars pourraient être réunis en une seule nuit pour soutenir un candidat alternatif, afin qu’il n’ait pas à perdre de temps à collecter des fonds".
Des rabbins sionistes ont même prétendu que si Mamdani était élu, les Juifs quitteraient massivement la ville.
Le déclin d’une ère politique
Cette élection, suivie de près dans tout le pays et à l’étranger, a provoqué l’inquiétude du courant centriste du Parti démocrate, pilier de la politique étrangère pro-israélienne. La victoire de Mamdani démontre que le système politique américain, dominé par les lobbies, est désormais défié par une nouvelle vague issue de la base.
Des luttes intenses se profilent déjà pour les primaires de 2026 et 2028,
où ces forces émergentes menacent aussi bien les élites démocrates que républicaines. Le
, conscient que cette dynamique pourrait également influencer la politique étrangère des États-Unis,
cherche désespérément à comprendre comment y faire face.
Fait marquant : dans la nuit du 4 novembre, Bill Ackman a publié un message sur
félicitant Mamdani et lui écrivant :
"Vous avez désormais une grande responsabilité. Si je peux faire quelque chose pour aider New York, dites-le-moi."
Cette déclaration, interprétée comme un signe de reddition, a suscité de vives critiques au sein de la coalition anti-Mamdani.
Autre fait notable : pour la première fois depuis 1969, plus de
deux millions d’électeurs
ont participé aux élections locales à New York, une ville de près de neuf millions d’habitants. Cette mobilisation inédite traduit l’espoir qu’a suscité Mamdani parmi les travailleurs et les jeunes marginalisés. Les 18-44 ans représentent la majorité de la population active de la ville, et les dizaines de milliers de jeunes bénévoles de Mamdani ont frappé à toutes les portes, enterrant symboliquement le
sous les urnes.
Comme l’avait écrit
dans son ouvrage
La meilleure démocratie que l’argent puisse acheter
, publié au début des années 2000, l’Amérique des lobbies touche peut-être à sa fin.
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