
La région est sensible, les tensions géopolitiques élevées. Un avion de ligne azerbaïdjanais avait déjà été abattu dans la zone, et l’hélicoptère transportant le président iranien Reisi s’était écrasé. Ces événements étant encore dans toutes les mémoires, diverses spéculations et soupçons ont circulé immédiatement. Mais aucun élément ou preuve ne permet pour l’instant d’étayer ces soupçons. La boîte noire a été retrouvée et les analyses ont commencé. Les causes seront bientôt clarifiées. Il est essentiel de suivre de près les communications du ministère turc de la Défense, qui gère cette situation de manière transparente, et de rester vigilant face à la désinformation qui circule sur les réseaux sociaux.
C’est une formule modeste. Sa venue aux États-Unis pour cette réunion était évidente. Mais Ankara réduit volontairement la visibilité de son rôle actif dans le dossier syrien, afin de ne pas froisser d’autres pays concernés, notamment au sein du Golfe.
On se souvient que Trump avait affirmé :
La clé de la Syrie est entre les mains de la Türkiye.
Israël n’appréciait pas que Washington confie le dossier syrien à Ankara. Il a tenté de le récupérer, y compris en créant des faits accomplis sur le terrain via des déploiements militaires. Mais l’invitation du ministre turc des Affaires étrangères à une réunion syrienne cruciale à la Maison-Blanche montre que ce dossier est désormais fermement consolidé entre les mains d’Ankara.
1. Préserver l’intégrité territoriale de la Syrie.
2. Intégrer les FDS à Damas selon un modèle respectant cette intégrité, avec un calendrier prévu d’ici la fin de l’année.
3. Combattre toutes les organisations terroristes sur le territoire syrien.
4. Lever les sanctions imposées au pays et relancer les investissements.
5. Avancer vers la résolution du conflit israélo-syrien.
Al-Hol est un quasi-pénitencier à ciel ouvert où se trouvent des combattants condamnés, mais aussi leurs proches, femmes et enfants. Les FDS sont une organisation terroriste et n’ont aucune responsabilité au regard du droit international. La Syrie, elle, est un État : des règles s’imposent à elle. Si elle reprend le camp, seuls les membres condamnés de Daech doivent y rester, tandis que les pays tiers doivent rapatrier leurs citoyens détenus.
La mise en œuvre de l’accord entre la Türkiye, les États-Unis et la Syrie dépendait largement de l’attitude de l’armée américaine, c’est-à-dire du CENTCOM. Celui-ci a longtemps protégé les FDS, et n’avait pas appliqué la décision initiale de Trump de se retirer de Syrie.
Mais les signaux ont changé : la nouvelle direction du CENTCOM, et notamment ces images de son commandant Cooper jouant au basket avec al-Charaa, montrent une évolution.
Après les réunions à la Maison-Blanche, on peut dire que CENTCOM appliquera désormais les obligations de l’accord, sans les retarder. Autrement dit, l’armée américaine respectera le compromis. C’est l’un des résultats les plus importants de ces discussions.
1. Les retombées de l’accord pourraient bientôt se concrétiser dans un accord de sécurité Türkiye–Syrie, couvrant une large zone du nord à l’est du pays.
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