
La ministre déléguée française et porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, s'adresse à la presse après le conseil des ministres hebdomadaire au palais présidentiel de l'Elysée, à Paris, le 4 juin 2025.
La France a appelé à une approche mesurée en réaction à l’annonce du président américain concernant le doublement des droits de douane sur l’acier et l’aluminium, désormais portés à 50 %.
Lors du compte rendu du Conseil des ministres du 4 juin 2025, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a déclaré:
Le président des États-Unis a annoncé le passage à 50 % sur l’acier et l’aluminium. Nous ne voulons pas réagir directement à cette annonce parce que nous voulons donner sa chance à la négociation qui a lieu aujourd’hui.
Interrogée par un journaliste sur l’état des discussions entre l’Union européenne et les États-Unis, Sophie Primas a rappelé:
"Tant les annonces américaines varient de jour en jour et sont là pour, évidemment, mettre la pression dans le cadre des négociations qui sont celles de l’Union européenne avec les États-Unis."
Elle a confirmé que des discussions étaient bien en cours:
"Donc effectivement, il y a des négociations aujourd’hui qui vont avoir lieu avec les États-Unis. Le président des États-Unis a annoncé le passage à 50 % sur l’acier et l’aluminium. Nous ne voulons pas réagir directement à cette annonce parce que nous voulons donner sa chance à la négociation qui a lieu aujourd’hui."
Mais Paris ne compte pas rester passive en cas d’échec.
"Mais effectivement, si nous n’arrivons pas à avancer sur les négociations, le jeu de riposte européenne est prêt et nous l’appliquerons. Et il y a un 2ᵉ jeu de sanctions qui est en cours de validation par l’ensemble des pays européens et qui devrait possiblement être prêt et assez agressif à partir de mi-juin pour une application en juillet. Donc nous ne baissons pas la garde, mais nous laissons la chance à la négociation."
Appelant à une posture équilibrée, elle a souligné:
"Il faut avancer avec beaucoup de calme et beaucoup de nerfs avec les États-Unis. Je pense que les États-Unis n’ont pas intérêt à ces droits de douane supplémentaires sur l’acier et l’aluminium pour des raisons de décroissance, des raisons de moindre croissance."
Elle a également fait écho aux critiques internes exprimées aux États-Unis:
"On voit bien qu’aux États-Unis, il y a des réactions aussi du monde économique sur ces perturbations de droits de douane."
Et de conclure:
"Donc je crois qu’il faut être calme, il faut mener les négociations aujourd’hui. Et puis, effectivement, être déterminé à prendre au niveau européen des sanctions qui sont en cours de validation, je le répète, par l’ensemble des pays membres."
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