
Une multinationale face à la justice dans une affaire inédite: le groupe français Lafarge et plusieurs de ses anciens dirigeants comparaissent à partir de mardi à Paris, soupçonnés d’avoir versé des fonds à des groupes terroristes, dont Daech et le PKK, en Syrie jusqu’en 2014, afin de maintenir l’activité d’une cimenterie.
Ankara a plusieurs fois accusé certaines entreprises étrangères d’entretenir des liens indirects avec des organisations considérées comme terroristes, notamment dans le contexte du conflit syrien.
Du côté français, aucune réaction officielle n’a encore été publiée à ce sujet.
Dans cette affaire, les prévenus devront répondre de financement d’entreprise terroriste et, pour certains, de violation de sanctions financières internationales.









