France : 17 personnes interpellées après une action contre une usine Lafarge en Normandie

18:518/04/2024, lundi
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Un membre des Soulevements de la Terre (SLT), porte un masque de dindon, en référence à l'expression française "Les dindons de la farce", ici transformée en jeu de mots sur Lafarge "Les dindons de Lafarge", lors d'un rassemblement devant la centrale à béton Lafarge à Paris, le 10 décembre 2023, pour protester contre le béton et la métropolisation.
Crédit Photo : Dimitar DILKOFF / AFP
Un membre des Soulevements de la Terre (SLT), porte un masque de dindon, en référence à l'expression française "Les dindons de la farce", ici transformée en jeu de mots sur Lafarge "Les dindons de Lafarge", lors d'un rassemblement devant la centrale à béton Lafarge à Paris, le 10 décembre 2023, pour protester contre le béton et la métropolisation.

Pas moins de 17 personnes ont été interpellées ce lundi matin dans le cadre de l'enquête ouverte après des dégradations commises contre une usine Lafarge en Normandie en décembre dernier.

Selon une information rapportée par la presse française, certaines personnes arrêtées sont membres du collectif des Soulèvements de la Terre.


"En début de matinée, les services d'enquête saisis ont procédé à l'interpellation de 17 personnes, suspectées d'avoir fait partie des auteurs des faits commis le 10 décembre dernier"
, a fait savoir le procureur de la République d'Evreux, Rémi Coutin, cité par un média français.

Le représentant du parquet a, par ailleurs, précisé que
"ces interpellations ont eu lieu pour 16 d'entre elles dans la région Normandie, et plus précisément dans les départements de l'Orne, de la Seine-Maritime, de l'Eure et du Calvados. Une d'entre elles a eu lieu en Seine-Saint-Denis"
, poursuit-il, notant que
"11 hommes et 6 femmes, tous majeurs, sont concernés"
.

Les gardes à vue se poursuivent donc sous la qualification de
"chefs de séquestration avec libération volontaire avant le septième jour en bande organisée, destructions/dégradations graves en réunion, association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un délit puni de 10 ans d'emprisonnement et violences sur personnes dépositaires de l'autorité publique"
.

Pour rappel, le 10 décembre dernier, des militants s'étaient introduits dans une usine du cimentier français Lafarge en Normandie.

Sur place, le procureur avait indiqué que
"les individus ont dégradé le site avec des tags relatifs à l'affaire Lafarge et sa mise en examen en tant que personne morale en Syrie (NDLR: mise en examen pour complicité de crime contre l'humanité), des références à la Palestine, des insultes envers le ministre de l'Intérieur et des tags plus écolos"
.

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