
L’Union européenne doit dévoiler mercredi de nouvelles mesures pour réduire sa dépendance à l’égard de la Chine concernant les terres rares et autres matières premières critiques, au cœur de tensions géopolitiques grandissantes.
La Chine, qui concentre la majorité des réserves mondiales de terres rares, domine non seulement l’extraction des minerais, mais a développé en plus un quasi-monopole sur le raffinage. Elle exerce une mainmise similaire sur certains métaux stratégiques, comme le gallium utilisé dans les semi-conducteurs.
Selon une étude publiée lundi par la Chambre de commerce de l’UE en Chine, 60% de ses membres disent s’attendre à des perturbations de leurs chaînes d’approvisionnement à cause des restrictions décidées par le gouvernement, et 13% redoutent de devoir interrompre ou ralentir leur production.
“Une arme économique”
La nouvelle doctrine ne vise pas à développer l’arsenal commercial européen, mais à réévaluer les risques et à mettre à jour le manuel d’utilisation des principaux outils déjà à la disposition de Bruxelles: contrôle des investissements directs étrangers, restrictions à l’exportation de certains biens, diversification des pays fournisseurs…









