
Après son investissement dans Intel, l’administration Trump envisage de prendre des participations dans Lockheed Martin et d’autres grands industriels de la défense.
L’État américain pourrait bientôt devenir actionnaire de groupes de défense, à l’image de Lockheed Martin, comme il l’a déjà fait avec le fabricant de semi-conducteurs Intel, a indiqué mardi Howard Lutnick, secrétaire américain au Commerce.
"Il y a une énorme discussion concernant la défense. Lockheed Martin réalise 97% de son chiffre d’affaires grâce au gouvernement américain"
, a déclaré M. Lutnick sur la chaîne CNBC, estimant que
"Lockheed est en quelque sorte un bras du gouvernement américain"
.
Il a précisé que le ministre de la Défense, Pete Hegseth, et ses équipes étaient "sur le coup" et "réfléchissaient" à une entrée de l’État fédéral au capital de plusieurs groupes stratégiques de la défense.
Lockheed Martin a réagi en affirmant
"continuer d’entretenir une relation solide avec le président Trump et son administration pour renforcer la défense nationale"
. Boeing a refusé de commenter, tandis que Northrop Grumman, GE Aerospace, RTX et General Dynamics n’ont pas donné suite aux sollicitations de la presse.
À Wall Street, les actions du secteur progressaient mardi après-midi, notamment Lockheed (+1,59%), RTX (+1,12%), Northrop Grumman (+1,14%) et GE Aerospace (+1,73%).
"Le point crucial est de savoir si les États-Unis ajoutent une valeur fondamentale à votre entreprise. Si c’est le cas, il est juste que Donald Trump pense au peuple américain"
, a ajouté M. Lutnick.
Kevin Hassett, principal conseiller économique de Donald Trump, a confirmé que l’État américain était prêt à entrer au capital d’autres entreprises, sans préciser les secteurs concernés.
"Je suis persuadé qu’il y aura d’autres transactions similaires à celle avec Intel"
, a-t-il indiqué sur CNBC.
Vendredi, Donald Trump avait annoncé la prise de participation de 10% au capital d’Intel, affirmant que cela n’avait "rien coûté". Selon l’entreprise, l’investissement de l’État américain représente 8,9 milliards de dollars, dont une partie en subventions non encore versées, auxquels s’ajoutent 2,2 milliards de subventions déjà allouées. En échange, Washington doit recevoir 433,3 millions d’actions, soit 9,9% du capital.
À lire également:
À lire également:
#USA
#entreprises
#marchés
#gouvernement
#défense
#industrie
#informatique
#composants
#stockwatch
#Pete Hegseth
#Donald Trump
#Kevin Hassett
#USA défense
#Lockheed Martin
#Intel
#Boeing
#Northrop Grumman
#RTX
#GE Aerospace
#General Dynamics
#investissement État américain
#capital défense