
Les voitures autonomes de Waymo, filiale d’Alphabet (Google), font désormais partie du quotidien de Phoenix, San Francisco, Los Angeles et Austin, où elles assurent plus de 250.000 trajets par semaine, y compris via Uber.
À San Francisco, ces véhicules, autrefois objets de curiosité, se fondent aujourd’hui dans le paysage urbain. Mais derrière cette intégration apparente se cache une compétition féroce et des incertitudes sur la rentabilité à long terme.
Un succès technologique et social grandissant
Une conduite plus humaine… mais sans chauffeur
Malgré des temps d’attente plus longs et des tarifs plus élevés que ceux d’Uber, plus d’un tiers des utilisateurs gagnent moins de 100.000 dollars par an, soit le revenu médian à San Francisco. La sécurité, l’absence de conducteur, et le confort des véhicules sont les trois raisons principales avancées pour expliquer cette adoption.