Le taux de chômage dans la zone euro est resté stable en juin à 6,4% de la population active, se maintenant à son plus bas niveau historique comme en avril et mai, selon des données d'Eurostat publiées mardi.
L'indicateur se situe à son plus bas niveau depuis que l'office européen des statistiques a commencé à compiler cette série, en avril 1998, pour les pays ayant adopté la monnaie unique européenne.
Le taux de chômage s'affiche en juin en repli de 0,3 point par rapport au même mois de 2022. Pour l'ensemble de l'Union européenne, il s'est élevé à 5,9% en juin, stable par rapport à avril (chiffre révisé) et à mai.
Malgré une stagnation de l'économie dans la zone euro fin 2022 et début 2023, alimentée par les conséquences de la guerre en Ukraine et la flambée de l'inflation, le chômage a poursuivi son recul avant de se stabiliser depuis avril à un niveau inédit depuis au moins un quart de siècle.
Le taux de chômage a atteint 7,1% en France, inchangé par rapport à mai. Il s'est établi à 3% en Allemagne, au même niveau que les mois précédents, et à 7,4% en Italie.
Les taux les plus faibles de l'UE ont été enregistrés en République tchèque (2,7%), à Malte (2,6%) et en Pologne (2,7%).
Les plus élevés ont été relevés en Espagne (11,7%, contre 12,1% en avril et 11,9% en mai) et en Grèce (11,1%).
Les données d'Eurostat sont basées sur la définition du chômage du Bureau international du travail (BIT). Sont considérées comme chômeurs les personnes sans emploi qui ont activement cherché du travail au cours des quatre semaines précédentes et sont disponibles pour commencer à travailler dans les deux prochaines semaines.