Un médecin de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a récemment visité la bande de Gaza tire la sonnette d'alarme sur les conditions de vie des habitants.
Les infrastructures détruites par les bombardements incessants ont laissé des milliers de personnes sans abri, vivant dans des tentes inondées par les eaux usées sous des températures dépassant les 30°C.
Balkhy a également mis en lumière l'impact de la guerre sur les soins de santé, exhortant Israël à ouvrir ses frontières pour permettre l'entrée de matériel médical crucial comme des respirateurs et des produits chimiques pour purifier l'eau. Elle a souligné que 11 000 personnes gravement malades ou blessées nécessitant une évacuation médicale sont actuellement bloquées.
Les conditions sanitaires dans les camps de déplacés, notamment à Khan Younès et au camp d'Al-Maghazi, sont catastrophiques. Les eaux usées envahissent les tentes, obligeant les habitants à évacuer les eaux sales avec de petits récipients.
Un million de personnes pourraient mourir d'ici à juillet
Dans un rapport intitulé "Hunger Hotspots Report": la famine menace à Gaza tandis que le risque de famine persiste au Soudan, en Haïti, au Mali et au Soudan du Sud, la FAO a souligné les dangers que la crise israélo-palestinienne a engendrés.
Plus d'un million de personnes -la moitié de la population de Gaza- devraient faire face à la mort et à la famine (Phase 5 de l'IPC) d'ici mi-juillet.
Le 26 mai, Israël a lancé une frappe aérienne contre un camp de personnes déplacées à Rafah, tuant au moins 45 personnes, pour la plupart des femmes et des enfants. Israël poursuit son offensive brutale sur la bande de Gaza (Palestine) depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, malgré une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat.