Bombardements israéliens au Liban-Sud: des incendies provoqués par le phosphore blanc

La rédaction
17:5716/07/2024, mardi
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La fumée des bombardements israéliens s'élève à Kfar Kila, dans le sud du Liban.
Crédit Photo : RABIH DAHER / AFP / Archive
La fumée des bombardements israéliens s'élève à Kfar Kila, dans le sud du Liban.

L'armée israélienne a intensifié ses bombardements sur plusieurs villes du sud du Liban ce mardi, en utilisant des bombes au phosphore qui ont déclenché des incendies persistants, défiant les efforts de la Défense Civile Libanaise pour les contenir.

L'agence de presse officielle libanaise a signalé que
"les équipes de la Défense Civile Libanaise ont lutté toute la nuit jusqu'à six heures du matin pour éteindre les incendies dans les forêts le long du fleuve Litani, conséquence directe des bombardements au phosphore de l'ennemi"
. Elle a également rapporté qu'Israël
"avait ouvert le feu au petit matin avec des mitrailleuses lourdes sur les forêts près de Ramiya, Aita Al-Shaab, Naqoura et Alma Al-Shaab".

Des fusées éclairantes ont été lancées toute la nuit au-dessus des villages frontaliers adjacents à la Ligne bleue, dans les secteurs ouest et central, selon la même source. L'artillerie israélienne aurait également ciblé le fleuve Litani avec des obus au phosphore la nuit dernière, ainsi que la vallée de Saluki, près de Qabrikha et la périphérie de Bani Hayyan, avec des obus d'artillerie.

Depuis le 8 octobre 2023, les factions libanaises et palestiniennes, principalement le Hezbollah, ont échangé quotidiennement des bombardements avec l'armée israélienne de l'autre côté de la "Ligne bleue", entraînant des centaines de morts et de blessés, majoritairement du côté libanais.


Ces factions conditionnent la cessation des bombardements contre Israël à la fin de la guerre menée par Tel Aviv avec le soutien américain dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre, un conflit qui a déjà fait plus de 127 000 morts et blessés parmi les Palestiniens, en grande majorité des enfants et des femmes, et plus de 10 000 personnes disparues.

Israël poursuit cette guerre en dépit des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un arrêt immédiat, ainsi que des ordres de la Cour Internationale de Justice (CIJ) enjoignant à prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire désastreuse à Gaza.


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