Cisjordanie: grève générale après le "massacre" de l’hôpital Al-Ahli Baptiste de Gaza

10:5718/10/2023, mercredi
MAJ: 18/10/2023, mercredi
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Plus de 500 personnes ont été tuées à l'hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza le 18 octobre 2023. Crédit photo: AA
Plus de 500 personnes ont été tuées à l'hôpital baptiste Al-Ahli à Gaza le 18 octobre 2023. Crédit photo: AA

Les gouvernorats de Cisjordanie ont observé ce mercredi une grève générale pour dénoncer l'agression israélienne toujours en cours contre la bande de Gaza pour le douzième jour consécutif, soit depuis le 7 octobre.

"Cette grève intervient à la suite du massacre perpétré par les forces d'occupation qui ont visé l'hôpital Al-Ahli Baptiste de la ville de Gaza par une frappe aérienne, ayant coûté la vie à des centaines de Palestiniens, et pour dénoncer l'agression israélienne continue"
, a indiqué l'agence de presse palestinienne " WAFA ".

La grève à l’appel des forces nationales et islamiques, a paralysé tous les gouvernorats de Cisjordanie où universités, banques et commerces ont fermé leurs portes, alors que les appels lancés à la population pour poursuivre les affrontements avec les forces d’occupation dans tous les districts, rues, et places, se multiplient, selon la même source.

Les transports publics étaient également à l’arrêt, tandis que les usines ont fermé leurs portes.

Les Territoires palestiniens étaient en deuil ce mercredi et les drapeaux sur les bâtiments publics en Cisjordanie ont été mis en berne,
"conformément aux instructions du président Mahmoud Abbas, qui a décrété un deuil national de trois jours, et la mise en berne des drapeaux pour honorer la mémoire des Palestiniens tués dans la frappe israélienne sur l'hôpital Al-Ahli Baptiste et de tous les martyrs du peuple palestinien",
rapporte l’agence WAFA.

Plus de 500 personnes ont été tuées dans une frappe aérienne israélienne sur l'hôpital Al-Ahli Baptiste, mardi, a déclaré à Anadolu le porte-parole du ministère de la Santé de Gaza, Ashraf al-Qudra.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des dépouilles éparpillées dans l'enceinte de l'hôpital.

Selon le correspondant d'Anadolu, des milliers de Palestiniens se trouvaient sur les lieux lorsque le bâtiment a été bombardé.


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