Coalition pour la liberté de la presse exhorte Israël à autoriser les journalistes étrangers à Gaza

17:4321/08/2025, jeudi
MAJ: 21/08/2025, jeudi
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Une personne tient une photo du journaliste d'Al Jazeera Anas al-Sharif, assassiné, alors que des manifestants pro-palestiniens participent à une "Marche pour l'humanité" contre la crise humanitaire à Gaza, le 16 août 2025, à New York.
Crédit Photo : STEPHANIE KEITH / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Une personne tient une photo du journaliste d'Al Jazeera Anas al-Sharif, assassiné, alors que des manifestants pro-palestiniens participent à une "Marche pour l'humanité" contre la crise humanitaire à Gaza, le 16 août 2025, à New York.

Dans une déclaration conjointe, 26 pays, dont l’Australie, l’Allemagne, le Japon, le Royaume-Uni et plusieurs États membres de l’UE, ont exhorté Israël à "permettre immédiatement l’accès des médias étrangers indépendants et à assurer la protection des journalistes opérant à Gaza".

La coalition a souligné que les reporters jouent un rôle essentiel dans la documentation des conditions de guerre.


"L’accès aux zones de conflit est vital pour remplir efficacement ce rôle. Nous nous opposons à toute tentative de restreindre la liberté de la presse et d’empêcher l’entrée des journalistes durant les conflits".

Le groupe a également condamné les violences contre les journalistes, soulignant
"le nombre extrêmement élevé de décès, d’arrestations et de détentions"
depuis le début de la guerre.

"Le ciblage délibéré des journalistes est inacceptable"
, indique le texte, ajoutant que le droit international humanitaire protège les journalistes civils en temps de conflit armé.

La coalition a appelé les autorités israéliennes et
"toutes les autres parties"
à garantir que les journalistes locaux et étrangers présents à Gaza, en Israël, en Palestine occupée et à Jérusalem-Est puissent travailler librement et en sécurité.

Elle a en outre exigé l’ouverture d’enquêtes sur les attaques contre les journalistes et la reddition de comptes des responsables
"conformément au droit national et international"
.

Au-delà de la liberté de la presse, la déclaration a réitéré les appels à un cessez-le-feu immédiat, à la libération inconditionnelle des otages encore détenus et à un accès humanitaire sans restriction à Gaza.


Elle a également réaffirmé son soutien à une solution à deux États afin de garantir
"une paix et une sécurité durables"
.

Depuis octobre 2023, Israël a tué près de 62 200 Palestiniens à Gaza. La campagne militaire a dévasté l’enclave, aujourd’hui menacée par la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice en raison de sa guerre contre l’enclave.


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