
Illustration d'un hacker réalisée en 2018.
La police britannique (NCA) a arrêté un quadragénaire dans le cadre de l’enquête sur la cyberattaque du 19 septembre qui a frappé les systèmes informatiques de Collins Aerospace, provoquant des retards et annulations de vols à Heathrow, Berlin et Bruxelles. Selon la NCA, l’homme a été libéré sous caution conditionnelle. L’Agence européenne pour la cybersécurité (ENISA) a confirmé qu’il s’agissait d’une attaque par rançongiciel, soulignant la menace persistante de la cybercriminalité sur les infrastructures critiques.
La National Crime Agency (NCA) britannique a annoncé mercredi l’arrestation d’un homme dans le cadre de l’enquête sur la cyberattaque du 19 septembre qui a paralysé plusieurs aéroports européens, dont Heathrow, Berlin et Bruxelles.
Selon la NCA, l’opération a été menée mardi soir dans le West Sussex, avec le soutien de la South East Regional Organised Crime Unit (ROCU). Le suspect, âgé d’une quarantaine d’années, est poursuivi pour des infractions liées au
Computer Misuse Act
. Il a été remis en liberté sous caution conditionnelle, l’enquête étant toujours en cours.
Paul Foster, chef de l’Unité nationale de lutte contre la cybercriminalité de la NCA, a déclaré:
"La cybercriminalité est une menace mondiale persistante qui continue de causer d’importantes perturbations au Royaume-Uni".
L’attaque a été confirmée lundi par l’Agence européenne pour la cybersécurité (ENISA) comme un
"rançongiciel"
visant Collins Aerospace, fournisseur de systèmes d’enregistrement pour les compagnies aériennes. L’incident a provoqué de nombreux retards et annulations de vols dans plusieurs aéroports européens au cours du week-end.
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