Le gouvernement néo-zélandais a déclaré mardi l'état d'urgence à travers l'archipel frappé par un violent cyclone qui a privé d'électricité plus de 100.000 personnes et entraîné des inondations et des glissements de terrain.
Des maisons ont été endommagées par des chutes d'arbres ou envahies par la boue et des détritus. Certains habitants se sont ainsi retrouvés totalement isolés, les routes étant coupées à la suite de glissements de terrain ou d'inondations.
Selon des médias locaux, des personnes ont été contraintes de fuir leur domicile à la nage afin de se mettre à l'abri.
Ce cyclone a entraîné des rafales de vent allant jusqu'à 140 km/h, un cumul de précipitations pouvant atteindre 20 cm en 24 heures et des vagues de onze mètres.
M. Hipkins a estimé qu'il est encore "trop tôt pour dire" combien de personnes ont été évacuées de leur domicile et sont privées d'électricité ou de couverture téléphonique.
Les fournisseurs d'électricité ont estimé que plus de 100.000 personnes n'ont plus accès au courant électrique.
"Enorme impact"
C'est la troisième fois seulement que la Nouvelle-Zélande déclare l'état d'urgence, après les attentats de Christchurch en 2019 et l'épidémie de Covid en 2020.
Il a précisé que de nouvelles pluies et des vents violents sont attendus mardi, venant compliquer les opérations de secours.
Les services d'incendie et de secours de Nouvelle-Zélande ont indiqué qu'un pompier est porté disparu et qu'un autre se trouve dans un état critique après l'effondrement d'une maison à West Auckland.
Le cyclone a cloué les avions au sol et la compagnie aérienne Air New Zealand a précisé que les déplacements de quelque 35.000 de ses clients internationaux ont été perturbés, avec 592 vols annulés.
M. Hipkins a promis une aide de 11,5 millions de dollars néo-zélandais (6,8 millions d'euros) pour aider aux réparations.
Auckland, la plus grande ville du pays avec 1,6 million d'habitants, se remet à peine des inondations soudaines qui ont fait fin janvier quatre morts et contraint des milliers de personnes à quitter leur domicile.