Des colons israéliens ont incendié, vendredi des propriétés palestiniennes dans le village de Kisan, à l'est de la ville de Bethléem, dans le sud de la Palestine occupée.
L'incendie a causé d'importants dégâts aux propriétés, mais aucune victime n'a été signalée.
Mousa Ubayyat a expliqué que le village était confronté à une escalade des attaques des colons depuis le déclenchement de la guerre contre Gaza.
Toutes les colonies juives dans les territoires occupés sont considérées comme illégales au regard du droit international.
Les tensions sont vives en Palestine depuis qu'Israël a lancé une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza à la suite de l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas.
Selon le ministère de la Santé, au moins 394 Palestiniens ont été tués et 4 400 autres blessés par les tirs de l'armée israélienne en Palestine occupée.
Depuis l'incursion transfrontalière du Hamas, qui aurait fait quelque 1 200 morts côté israélien, selon Tel-Aviv, l'offensive israélienne sur la Bande de Gaza a fait 28 775 morts et 68 552 blessés côté palestinien.
En réponse à un recours pour génocide introduit contre Israël par l'Afrique du Sud, en décembre 2023, en vertu de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, le mois dernier, un arrêt indiquant des mesures conservatoires et enjoignant à Israël de cesser ses exactions, mais la plupart des observateurs internationaux estiment que cet arrêt n'a pas été respecté.
L'article 94 de la Charte des Nations Unies dispose que, si une partie à un litige ne satisfait pas aux obligations qui lui incombent en vertu d'un arrêt rendu par la Cour, l'autre partie peut recourir au Conseil de sécurité et celui-ci, s'il le juge nécessaire, peut faire des recommandations ou décider des mesures à prendre pour faire exécuter l'arrêt.