Des propriétés palestiniennes brûlées par des colons israéliens en Palestine

16:1516/02/2024, vendredi
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Depuis plusieurs jours, des colons israéliens brûlent des propriétés des palestiniens avec la protection de l'armée comme ici à Huwarrah, Naplouse en Palestine le 12 février 2024.
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Depuis plusieurs jours, des colons israéliens brûlent des propriétés des palestiniens avec la protection de l'armée comme ici à Huwarrah, Naplouse en Palestine le 12 février 2024.

Des colons israéliens ont incendié, vendredi des propriétés palestiniennes dans le village de Kisan, à l'est de la ville de Bethléem, dans le sud de la Palestine occupée.

"Les colons ont mis le feu à une maison, à un véhicule et à une bergerie"
, a déclaré à Anadolu le maire du village, Mousa Ubayyat, tout en ajoutant:

L'incendie a causé d'importants dégâts aux propriétés, mais aucune victime n'a été signalée.

Mousa Ubayyat a expliqué que le village était confronté à une escalade des attaques des colons depuis le déclenchement de la guerre contre Gaza.


Quelque 700 000 colons israéliens seraient installés dans environ 300 colonies illégales en Palestine occupée et à Jérusalem-Est.

Toutes les colonies juives dans les territoires occupés sont considérées comme illégales au regard du droit international.


Les tensions sont vives en Palestine depuis qu'Israël a lancé une offensive militaire meurtrière contre la Bande de Gaza à la suite de l'attaque menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien, Hamas.


Selon le ministère de la Santé, au moins 394 Palestiniens ont été tués et 4 400 autres blessés par les tirs de l'armée israélienne en Palestine occupée.


Depuis l'incursion transfrontalière du Hamas, qui aurait fait quelque 1 200 morts côté israélien, selon Tel-Aviv, l'offensive israélienne sur la Bande de Gaza a fait 28 775 morts et 68 552 blessés côté palestinien.


La guerre israélienne a poussé 85 % de la population de l'enclave à se déplacer à l'intérieur du territoire, dans un contexte de pénurie aiguë de nourriture, d'eau potable et de médicaments, tandis que 60 % des infrastructures ont été endommagées ou détruites, d'après les Nations unies.

En réponse à un recours pour génocide introduit contre Israël par l'Afrique du Sud, en décembre 2023, en vertu de la Convention des Nations unies pour la prévention et la répression du crime de génocide, la Cour internationale de justice (CIJ) a rendu, le mois dernier, un arrêt indiquant des mesures conservatoires et enjoignant à Israël de cesser ses exactions, mais la plupart des observateurs internationaux estiment que cet arrêt n'a pas été respecté.


L'article 94 de la Charte des Nations Unies dispose que, si une partie à un litige ne satisfait pas aux obligations qui lui incombent en vertu d'un arrêt rendu par la Cour, l'autre partie peut recourir au Conseil de sécurité et celui-ci, s'il le juge nécessaire, peut faire des recommandations ou décider des mesures à prendre pour faire exécuter l'arrêt.


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